04 août 2012

 

au coiffeur


ai pris un plaisir coupable chez le coiffeur. Et je ne parle pas des tétons de la coiffeuse qui comme dans la chanson de Gainsourg ou à peu près touchaient deci delà mon épaule qui n'avait rien demandé mais n'a pas émis non plus la moindre plainte. Le plaisir coupable donc, je m'égare, je l'ai pris dans cette chanson de Chameleons que je n'avais pas entendu depuis 1908 ou à peu près, je n'arrive pas à en retrouver le titre, mais à la fin après les quatre doucereuses premières minutes il ya un long break et quand la basse revient en même temps que la guitare cristalline, tous les poils de ton corps veulent se faire la malle et danser la gigue avec tes souvenirs. Et puis après ils ont joué ce mix de Nicolas Jaar franchement tout comme il faut pour un samedi chaud chez le coiffeur, tout en mood poils qui se font la gigue en dansant la malle (bon : Keith Jarett ne va pas. Keith Jarett ne va jamais. jamais. Keith Jarett est un con : ça s'entend à chaque fois qu'il appuie sur le marteau et il passe sa vie à appuyer sur le marteau, cqfd). mais quand même, un putain de beau mix ambiant satiné. ouais, satiné. c'est bien sûr ce qui parfois m'escagasse un peu. Ou peut-être me rend envieux. oui envieux. j'aimerai bien savoir vivre dans un monde satiné. mais le mien est plus rêche. dans le mien les chansons de Feist me font toujours iech. dans le mien les jolies reprises du thème de in the mood for love sont publicitaires, elles serve à vendre du parfum pour des cadres sup qui étranglent le monde avec leur écharpe en soie. et dans le mien les rythmiques house pour vendre des rums coca sur la plage sont suspectes. je dois laisser le satin aux autres. mais des fois je rêve qu'en fait j'aurai un jour, trouvé le saint satin. le sein satin. la satiété du ceint satin, ses bras tout autour de moi. l'abandon les enfants est le secret du truc. et je l'ai perdu à un moment, quand j'ai commencé à comprendre qu'on me prenait trop souvent pour un con. depuis je cours derrière. à rêver tout haut et tout suant et tout haletant au gogo qui naguère fut en moi, con comme la lune. Merci Nicolas.

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