25 janvier 2012

 

Sie sind hier jetzt

Un petit papier pour Mouvement et la Gaieté lyrique en même temps.
A propos des étranges et beaux Pirx (que je ne connaissais pas il y a encore une semaine). Toujours les mêmes foutues thématiques, mais ptet un poil moins kougloff que d'habitude, à voir. Peut-être même que je commence à trouver mon rythme.


http://www.mouvement.net/cddelasemaine-220781-sie-sind-hier-jetzt

24 janvier 2012

 

Vote

justice fiscale
racisme d'état

deux raisons pour aller voter selon ce papier de Vacarme (oui la première ne fait rêver personne mais elle est pourtant indispensable à ce qu'on appelle le "vivre ensemble" mot justement devenu saugrenu en partie à cause de l'abandon de la sus-dite justice fiscale, voyez les youessaïe)
http://www.vacarme.org/article2110.html

il est assez long et travaille en profondeur. Notamment un détricotage des mauvaises raisons pour aller voter (l'argument culpabilisateur droit de l'hommiste que j'ai d'ailleurs souvent utilisé contre mes amis qui ne votent pas, cette histoire de sacralité de la souveraienté et que voter changerai la vie... remettre le vote à sa place, petite mais nécessaire).
et bien sûr des mauvaises raisons pour ne pas aller voter (tentation de la politique du pire du genre "au moins ça laisse une place à la révolution", infantillages du genre la gauche m'a déçu, et bien sûr le "tous des pantins de la finance" qui est une tactique de diversion)

ca fait du bien cet article. parce que j'ai flirté longtemps cette année avec l'idée de cesser de voter justement... obscénité du système... mais finalement et bien sans véritablement les nommer je me suis rendu à ces arguments-là, plus ou moins (je garde mon argument culpabilisateur droit de l'hommiste et je vous emmerde, il y a des gens qui meurent pour pouvoir voter), et la négociation avec moi-même est close. Je vote.
Je voterai contre bien plus que pour, évidemment.

21 janvier 2012

 

Jean Lorrain mimant l'agonie d'un guerrier celte chez Sarah Bernhardt


Jean Lorrain mimant l'agonie d'un guerrier celte chez Sarah Bernhardt (vers 1895).


source : http://www.jeanlorrain.net/

PS : je ne me suis jamais vraiment remis de ce moment de grâce quand Olivier N. m'a montré cette photo dans une encyclopédie tirée des rayons culture de la bibliothèque de la fac de droit de Sceaux (circa 1991 ou à peu près). Peut-on seulement se relever d'un tel choc ?

16 janvier 2012

 

Grautag Records / Bader Motor


Grautag records ("Disques du jour gris", ça aurait bien fonctionné en français aussi en fait) est le label d'un artiste que je croise parfois ici, Nicolas Moulin.
Des doubles albums longs comme des jours qui n'en finissent pas. Uniquement en vinyle.
Si déjà le concept me plaisait bien (voyez la pochette) je dois dire que la musique de la première sortie, Bader Motor (collectif avec du beau monde dedans mais si je puis me permettre je trouve ce nom poucrave) est marvelousement convaincante dans son genre plein de basse new wave qui court vite (mais met délicieusement longtemps à arriver), de flangers sur la batterie et un peu partout, de fureur et de krauteries qui saignent sur la disto. Et puis après, de l'ambiant un peu comme quand sur l'autoroute tombent des vagues de pluies et que les lumières des voitures en face dégoulinent dans une liquiditude généralisée et qu'on a un peu froid en dedans rien qu'à regarder le pare-brise.
Chapeau les gars.

cliquez sur le lien, et écoutez avec le joli lecteur en haut à gauche
http://grautagrec.com/released.html

11 janvier 2012

 

Elektronen Musik macht schwul

C'est que ce monsieur Veit Harlan, réalisateur de films du temps du nazisme avait dû pour se faire pardonner certains écarts de ses anciens employeurs travailler pour la prodigieusement ennuyeuse république d'Allemagne de l'Ouest.
Le vieux nazi et la nouvelle république qui juré craché n'était plus nazie ont assez facilement trouvé un terrain d'entente dans ce film sur la pédérastie où il est démontré que la musique électronique (Elektronen : musique des électrons en fait) rend schwul (gay). La scène de lutte des jeunes hommes glabres en pagne pendant le solo de trautonium (en fait joué par Oscar Sala, pionnier de la musique électronique allemande, actif dès les années 20, celui que Hitchcock avait embauché pour ses oiseaux) à la fin de la vidéo est un petit chef d'oeuvre. La petite introduction sur la musique concrète est pas mal non plus, mais là elle demandera au spectateur une connaissance minimale de la langue de Goethe et de Goebbels. Les jeux d'ombres et l'ambiance oppressante du huis-clos sont parfaits. Cela me rappelle un film de propagande américain des années quarante où un jeune tombe dans la débauche et la partouze à cause de l'herbe. Bravo !


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