13 octobre 2006
Baba Zula
Baba Zula, présentés souvent comme le point central de la scène d'Istanbul, ZE collectif qui fait bouger les choses. Je les ai vu au "Pulp" près de Taksim square.
Ils m'ont offert exactement le spectacle que j'attendais, le "stanbouliotisme" assez clownesque et furieux à la fois. la tension rock/punk et un bordel parfaitement local, et sans la moindre pincette de merde "world" façon transglobalunderground. Une espèce de géant moustachu fait souffrir son Saz dans de multiples effets, delays, rings modulators, il chante/hurle dans un micro bien trituré lui aussi. Derrière un percussionniste completement en transe balance des sequences si rapides qu'on plaint la peau de ses mains, et un homme à rouflaquette balance gentilment l'électronique... Un autre chanteur passe de temps en temps, chevelu et gras il hurle encore plus fort puis s'en va et on n'est pas trop sur qu'il fasse partie du groupe ou du public, et à chaque fois que la tension pourrait baisser un peu, il ya le feu dans la salle, la danseuse du ventre se pointe et érotise brutalement tout ce qui pourrait résister. Pendant ce temps le chanteur fait le clown avec sa casquette et balance à droite à gauche des blagues qui ont l'air de faire rire tout le monde. Le percusionniste à l'air de ne plus exister que par ses mains. Voilà c'est l'Istanbul que j'attendais, celui du film "crossing the bridge", du club sale et plein d'énergie. Ce fut délicieux.
En sortant je me suis fait aborder par un loqueteux camé qui me disait "i sleep with you i am gay you know" après m'avoir tapé un de mes précieux cigarillos.
sinon j'ai découvert, enfin mustafa et filiz m'ont emmené dans, une cantine où les poivrons farcis coutent 1,5 lira. Soit un peu moins d'un euro. Le monde est beau.
Ils m'ont offert exactement le spectacle que j'attendais, le "stanbouliotisme" assez clownesque et furieux à la fois. la tension rock/punk et un bordel parfaitement local, et sans la moindre pincette de merde "world" façon transglobalunderground. Une espèce de géant moustachu fait souffrir son Saz dans de multiples effets, delays, rings modulators, il chante/hurle dans un micro bien trituré lui aussi. Derrière un percussionniste completement en transe balance des sequences si rapides qu'on plaint la peau de ses mains, et un homme à rouflaquette balance gentilment l'électronique... Un autre chanteur passe de temps en temps, chevelu et gras il hurle encore plus fort puis s'en va et on n'est pas trop sur qu'il fasse partie du groupe ou du public, et à chaque fois que la tension pourrait baisser un peu, il ya le feu dans la salle, la danseuse du ventre se pointe et érotise brutalement tout ce qui pourrait résister. Pendant ce temps le chanteur fait le clown avec sa casquette et balance à droite à gauche des blagues qui ont l'air de faire rire tout le monde. Le percusionniste à l'air de ne plus exister que par ses mains. Voilà c'est l'Istanbul que j'attendais, celui du film "crossing the bridge", du club sale et plein d'énergie. Ce fut délicieux.
En sortant je me suis fait aborder par un loqueteux camé qui me disait "i sleep with you i am gay you know" après m'avoir tapé un de mes précieux cigarillos.
sinon j'ai découvert, enfin mustafa et filiz m'ont emmené dans, une cantine où les poivrons farcis coutent 1,5 lira. Soit un peu moins d'un euro. Le monde est beau.