13 janvier 2010

 

Scratoa!



Rebonjour les gens (comme dirait ma nièce).

Scratoa est arrivé. Il sort le 26 janvier chez killerpimp.
Musical lapsus, poésie primitive qu'on a dit nous même pour le décrire. Scratoa c'est Marc et moi. Je suis venu chez lui pour des vacances, avec le laptop sait-on jamais. Nous nous demandions un peu tous les deux si on allait y arriver. on s'est branché, on a préparé avec quelques petites idées vites discutées et la session d'essai histoire de voir si nous étions encore capable, des années après colder, de faire un truc ensemble, notre première session à vraiment produire de la musique tous les deux d'ailleurs, la session donc, a duré tout mon séjour. Pas profité de la mer... C'était une tentative d'extirper de nous quelque chose comme du n'importe quoi. C'est difficile de faire n'importe quoi. D'exprimer une relation libre à l'autre, et surtout au grand espace nuageux sombre inabordable qu'est la "musique". D'ailleurs je ne suis pas sûr qu'on y soit vraiment parvenu. un dada-ersatz de plus, rien de révolutionnaire, c'était pas le propos.
Je maintiens, mais Marc n'est pas d'accord avec moi, qu'il y avait beaucoup de négativité dans cette expérience, si marrante et surtout libératrice fut-elle. Y'a qu'a voir toute la schnouff que nous nous envoyâmes. Je veux dire : cette négativité du refus (de la structure-chanson, de la mélodie, de la construction dramatique) était parfaitement joyeuse. Elle était compensée dans la jouissance d'atteindre quelque chose comme un éphémère graal du portnawak, comme hors la musique elle même, une jouissance enfantine de l'interdit peut-être. z'étions heureux comme des enfants qui font pipi sur la statue du général de Gaulle. faire de la musique à deux ou plus et sentir que le courant passe a quelque chose d'extrêmement sensuel, même si vous opérez avec un laptop. Ca m'est arrivé de nouveau avec un musicien électronique au couvent en décembre dernier j'en avais le coeur qui battait la chamade. Au bout du compte pour le Scratoa, la plupart des gens trouvent tout cela insupportable. Preuve qu'on touche au but ? Me noient sous des sarcasmes de comparatifs avec des casseroles trouées, les gens* !
Ce sont rien que des fasciss' qui exigent une musique droite comme un i avec des colonnes grecques, un frontispice et une saloperie de galerie des glace.
Merde à Wagner ! Merde aux Beatles ! Merde au Jazz ! Merde aux cons !
Ça s'écoute .


* un exemple reçu de mon ex femme qui n'est pas du genre à avoir sa langue dans sa poche : ya great an album of a bunch of french guys wanking off on their laptops while on vacation...between fishing and drinking beer you made some shit machine noises and now you try to call it art
i love you too !

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