11 janvier 2010

 

Des nouvelles d'Italie

Deux petites surprises italiennes l'une merveilleuse l'autre moins...
autre chose en tout cas que ces connards qui beuglent des chansons d'amour inacceptables qu'on nous revend en général. Oui, on s'en doutait, restait juste à le vivre. Rien d'une tentative systématique dans ce post, juste que je suis "tombé dessus ces choses de musique italienne", qu'on me les a fait entendre en buvant du vin un soir. Boire du vin et voguer sur youtube, me semble l'un des plus magnifiques sport de la décennie des 00's finissantes.

Fabrizio de Andre. Notez la sobriété du décor, les fringues, la grande solitude du plateau vide. La musique est aussi belle qu'un beau souvenir, aussi triste qu'une histoire triste. Mais elle a aussi une distinction toute particulière, une sophistication, presque une distance qui se débat avec sa simplicité et son magnifique refus de l'ornement.




Dans un genre plus A-musik, voici le très célèbre outre-alpes Area. Du pasta rock comme il y eut du kraut-rock ? Je ne sais pas en quelle manière l'Italie a vraiment produit une scène distinctive, c'est à dire qui sonne comme l'Italie de la pensée "sonnait" à ce moment. Mais bien sûr le Free-rock a du bercer l'autonomisme italien. Et le free-rock-jazz a la particularité de souvent finir par m'emmerder salement (et là dessus les allemands savaient faire en sorte d'éviter pas mal d'écueils, surtout ceux de la virtuosité qui me semblent-ils n'ont pas été renié par leurs cousins ritaux ou français). Magnifique début. Après on se perd un peu dans une bavarditude typique de l'époque, pas nécessairement mal intentionnée, mais sans aucun doute condamnable.



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