08 septembre 2011

 

Barrissent les manchots

Princes ottomans et syncrétismes antéculturels de Göbekli Tepe, raffinements de la sublime porte, stambouliotes et gens de Kars la neigeuse, d'où, de quel divin nombril peut donc sortir cet impensable mélange de psychédélisme wahwah et d'orientalisme ? D'où vient cette lancinante et lascive vague d'amourzenfumés ? Sont-ce les percussions ou bien l'Oud électrique qui abreuvent nos esprits à la source commune, à la vulgivaga de l'Amour-vrai ? Oh je vois un ashram sur le Bosphore même, où nous vivrons nus et dialpiderons notre éternelle jeunesse dans des boeufs plus interminables que les nuits des pyramides sur quelque petit vapur loué à un marchand de Bien pour l'occasion, nous nous y épancherons langoureusement sur des tapis perses et feront tourner le bong d'améthyste et d'ivoire, nos yeux rougis par l'épaisse sensualité de l'amour collectif, nos peaux dorées par le soleil levant qui dardera ses rayons fougueux sur la vieille Sainte Sophie. Et le Styx même coulera à l'envers, déversant sur nous jusqu'aux plus cruelles de nos divinités oubliées pour une mascarade qui n'aura pas de fin. A moi !


Comments:
Ah oui, passe-moi l'bong !

(Quel trip.)
 
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