02 février 2010

 

Bruce la Bruce - LA Zombie


http://www.lazombie.com/

La galerie Perez project à Berlin. Filiale d'une maison de Los Angeles. Spécialisée dans les connards en pantalon fluo, le cracra coloré 80's, les photos gays trash néon. Sur le principe pas trop mon truc, cet assaut de post-modernisme à la tronçonneuse.
Z'avons été avec Jean Baptiste au vernissage du film de Bruce la Bruce, LA Zombie, l'histoire, hum, d'une créature zombie surgie des mers qui traverse les bas-fonds de la babylone californienne et hum encule les cadavres pour les faire ensuite revivre via une joli ejac faciale de son sperme noir de zombie avec sa queue devenue dard d'insecte. L'un des fantasmes les plus sophistiqués de ce film est l'enculage de cadavre par l'intestin, directement dans l'intérieur. Le nec-plus-graal. Ou par le trou de balle (Je ne sais pas si monsieur Labruce comprend le français et a fait ce jeu de mot par l'image à dessein) dans le crane du gars tout juste assassiné jeté d'un 4/4 dans un terrain vague par une bande de mafieux. Ce genre de truc. Parfois le zombie retrouve forme humaine pour un court moment après avoir consommé, prétexte à le filmer sous toutes les coutures de ses muscles saillants dans le Los Angeles homeless. Sacs en plastique, barbelés et gratte ciels en loin (j'ai pas mal pensé à l'excellent District 9 qui a quelques points communs avec ce truc). Une sorte de morale survient à la fin quand la bête déterre le cadavre de "Law" au milieu du cimetière. L'amour finalement aura la peau du matérialisme déséspérant de la ville devenue machine de mise à mort, ce qui donne à ce péplum muet une dimension quasi biblique. De sodome inversée. Sodome et Gomorrhe invertie si vous voulez.

Comme tout le monde subir un machin pareil pendant 45 minutes m'a laissé perplexe. Même si les qualités cinématographiques (plans et musique surtout) sont à peu près indéniables. Mais nous avons conclu avec JB qu'au moins les américains savaient aller jusqu'au bout, qu'il sn'avaient pas cet espèce de balai-dans-le-derche qu'on trouve sous nos lattitudes. Bruce la Bruce (où déjà a-t-il déniché un nom aussi tarte ?) a une certaine façon d'enculer la nuance qui fait de lui une poète, c'est sûr.

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